Cindy Qoli


Interview de Cindy Qoli - Chef de Projet chez Onepoint et ancienne étudiante de la chaire Média et Digital (promotion 2020-2021).


  • Peux-tu nous parler de ton parcours depuis ton entrée chez Onepoint ?


Il y a un an, j’ai commencé mon stage de fin d’études chez Onepoint en tant que consultante en stratégie pour les acteurs du monde de la culture et des médias. J’ai eu l’opportunité d’effectuer des missions auprès d’acteurs publics et privés du secteur comme Deezer, la SACEM, ou des musées par exemple.

Après mon stage, j’ai directement commencé un CDI avec un nouveau défi, toujours chez Onepoint : j’ai quitté le conseil en stratégie et l’aspect culture et médias pour profiter d’autres opportunités encore plus challengeantes pour moi en interne, en me tournant vers un job plus technique ! Je travaille depuis 6 mois avec des équipes de développeurs et de designers sur de la création ou de la refonte de solutions digitales. Même si j’ai quitté le secteur qui m’a fait venir chez onepoint, le jeu vidéo n’est jamais loin puisque je travaille beaucoup sur la réalité virtuelle, la réalité augmentée, le design 3D, et la création de nouvelles expériences au sein du métaverse depuis quelques mois.


  • Qu’est-ce qui te plait dans ton job actuel ? Quelles sont tes missions principales ?


Actuellement, j’occupe un poste de chef de projet technique et fonctionnel. Ce qui me plait le plus, c’est que j’apprends tous les jours dans mon métier et en discutant avec tous les experts de Onepoint. On peut distinguer deux grandes missions dans mon expertise :


1/ Une expertise fonctionnelle : cela consiste à recueillir et comprendre les besoins du client, et à proposer les solutions adaptées à ses attentes, notamment en décomposant les étapes clés du projet avec une équipe d’experts techniques. Par exemple, j’ai travaillé pour Avène afin de créer de toute pièce une expérience ludique et immersive autour de plusieurs gammes de produits cosmétiques. Ainsi, il a fallu identifier les besoins, l’intérêt stratégique pour la marque, et créer toutes les fonctionnalités de jeu en phase avec les usages et les enjeux business. Une fois tous ces éléments définis, je travaille avec les développeurs et les designers pour construire la meilleure expérience client possible.


2/ Le pilotage : avant tout, c’est un rôle de manager où je dois m’assurer du bon déroulement des différentes étapes du projet, faire le lien avec le client, être à l’écoute des différentes équipes et m’assurer d’une bonne communication entre les différentes parties prenantes.


  • A côté de ton CDI chez Onepoint, tu as une pratique artistique amatrice (le chant), est-ce important pour toi de continuer à pratiquer ta passion en parallèle de ton job ?


Il y a quelques mois, j’ai décidé de poster chaque semaine une cover sur les réseaux sociaux, pour refaire de la place à la musique dans mon quotidien. Au début, c’était une résolution parmi d’autres, mais elle m’a déjà ouvert quelques portes chez Onepoint pour des événements d’entreprise. Mon travail ne laissant plus place à la musique, j’étais contente de pouvoir réconcilier ma passion et mon quotidien.

C’est vrai qu’on choisit souvent le secteur des médias et de la culture car quelque chose nous anime et nous passionne dans le métier, et on a envie d’en faire notre métier, mais je pense que j’ai trouvé le bon équilibre pour le moment.


  • Au départ, tu étais intéressée par le secteur de la musique, comment as-tu finalement décidé de rejoindre Onepoint ?


Cela a été un long cheminement : en arrivant au sein de la chaire, j’étais assez bornée. Pour moi, c’était le secteur de la musique ou rien, depuis plusieurs années. Finalement, les différentes rencontres, les cours et les retours d’expérience d’alumnis m’ont “ouvert les chakras”. La période du COVID a beaucoup joué dans mon orientation. J’étais très investie dans la vie de l’ESSEC, notamment en tant que responsable de la Nuit de l’ESSEC. Comme j’hésitais à lancer mon business dans l’événementiel écoresponsable, j’ai profité de mon rôle pour envisager des solutions de sonorisation et activités dans ce sens, pour voir si c’était viable. Et tout a été bouleversé. J’ai fini l’ESSEC avec le track finance d’entreprise, j’ai discuté avec des alumnis de la chaire, qui avaient occupé des postes plutôt financiers. J’ai abandonné mon projet d’entreprise vu que l’événement n’avait pas pu avoir lieu et je me suis tournée vers l’accompagnement de l’administration de l’école sur les problématiques de respect d’autrui.

L’offre chez Onepoint s’est présentée quand j’étais prête à tester autre chose ! C’était une entreprise qui partageait les valeurs que j’avais défendues auprès de l’administration et des étudiants, c’était un poste dans le conseil, c’était un poste entre secteur des médias et finance puisque j’ai par exemple participé à la structuration d’une nouvelle offre tournée vers la finance. En sortant de stage, même si le conseil en stratégie avait été très stimulant intellectuellement, je ressentais le besoin d’être à un poste où je voyais plus concrètement le résultat de mon travail, et de me trouver un nouveau défi.


  • Qu’est-ce qui t’a poussé à rejoindre la chaire et qu’en as-tu retiré ?


Avant tout, ce qui m’a poussé à rejoindre la chaire, c’est mon intérêt pour le milieu de la musique comme on le disait plus tôt. C’était également un défi de parvenir à intégrer la chaire. Ensuite, le contenu des cours m’intéressait beaucoup par leur format et la qualité des intervenants, professionnels des différents secteurs.


J’en retire énormément de choses ! J’y suis arrivée en étant un peu fermée sur mon projet et j’en suis ressortie grandie. J’y ai trouvé mon stage de fin d’études. Je me suis également beaucoup investie au sein de la chaire, dans l’équipe Tempo et The Media House. Le travail de mémoire (sujet : l’ubérisation des agences média) a été aussi enrichissant que passionnant. D’ailleurs, pour l’anecdote, c’est au départ dans ce cadre que je me suis intéressée à Onepoint, car une partie de notre sujet concernait l’arrivée des cabinets de conseil dans le conseil média et un peu par hasard, l’inauguration du MetaLab (collaboration entre Onepoint et l’ESSEC, sur le sujet de l’intelligence artificielle et l’éthique) avait lieu au même moment, ce qui pouvait être intéressant. J’ai adoré le discours tenu par Onepoint ainsi que son ADN hybride et singulier. Cela a éveillé ma curiosité ; et l’offre de stage a été envoyée quelques semaines après.


  • Quel est ton meilleur souvenir de la chaire ?


Comme je faisais partie de la promotion COVID, nous n’avons pas beaucoup eu l’occasion de nous voir en vrai avec les autres étudiants, donc chaque moment collectif était très précieux. Nous avons pu nous retrouver au Festival de Cannes en fin d’année, j’y ai passé les deux semaines : un super souvenir ! Ce sont des moments où j’ai pu rencontrer les autres étudiants. Je pense que c’est cela qui faisait la valeur ajoutée de la chaire : ils étaient passionnants, passionnés et différents !


  • Quels seraient tes conseils pour les étudiants de la chaire ou ceux intéressés ?


Pour les personnes intéressées par la chaire, je leur conseillerai d’attendre d’être en fin de parcours pour postuler, car la chaire offre beaucoup de possibilités pour réaliser des stages de fin d’études, parfois avec pré-embauche. Cela permet aussi d’avoir déjà eu une première expérience et d’avoir acquis les bases de management qu’on va pouvoir appliquer dans le secteur des médias.

Pour les étudiants de la chaire, je leur conseillerai sans aucun doute de ne pas rester fermés aux opportunités : ne pas se fermer de portes et ne surtout pas se dire qu’une offre ne nous concerne pas parce qu’elle ne correspond pas à notre secteur de rêve !